Il s'agit bien d'une mécanique dont le mode d'emploi nous échappe ?
En fait, dans cette observation météorologique, les notions de mécanique des poulies et engrenages sont assez utiles pour imaginer quels sont les mouvements des masses d'air.
On commence par constater ce qui se passe et regarder les prévisions établies par les calculateurs US.
Le pourquoi, échappe surement, il y a des causes, des principes, tout est fonction d'échanges d'énergies entre le Soleil, la Terre et le milieu environnant l'atmosphère, jusqu'aux nuages de poussières que traverse notre planète, les micrométéorites.
Personnellement, je vous l'avais écrit, mon but est de remplir ce blog, avec des observations sans prétention aucune, et d'apprendre un maximum de choses sur l'atmosphère. Dialoguer ! Cela pour deux raisons :
--- exploration de l’atmosphère au moyen de ballons stratosphériques porteurs de nacelles expérimentales de faibles masses inférieures à 4 kg. (Suivant la législation à laquelle nous devons participer comme acteurs).
--- utilisations des moyens de communication à la disposition des radioamateurs, dans les deux sens, du sol vers la nacelle et de la nacelle vers le sol.
Il n'y a aucune différence de principe entre :
A--- un relais radioamateur sur un point haut à 2000 mètres.
B--- un ballon radioamateur qui monte à 30 000 mètres.
C--- un satellite radioamateur qui tourne à 400 000 mètres.
Beaucoup de radioamateurs ont compris l'intérêt que présente l'activité "ballons-radioamateurs" de par le monde. Les français sont très en retard, je dirai même qu'il y a une anomalie de ce côté, pour une nation leader dans le domaine spatial.
Pourquoi ce retard ?
Tout simplement, par ignorance de cette activité scientifique et technique. Nous voyons tous le ballon de baudruche de notre enfance, un peu plus gros, mais avec une habitude ludique : "jouet de gosse" pas sérieux !
Encourager les jeunes adultes à s'intéresser aux ballons par son côté ludique, ne semble pas non plus une bonne chose. Elle n'est une approche que pour les très jeunes en maternelle supérieure ! Voir "air pesant".
En France, nous devons lutter pour faire passer, chez les jeunes et chez les radioamateurs, l'idée que l'intérêt principal est dans le fait que nous pouvons faire voyager dans l'espace une charge utile, avec des expériences et en utilisant des composants de plus en plus miniaturisés et performants.
Pourquoi pas des composants que nous trouvons dans les satellites amateurs ou pro ?
L'électronique et les composants numériques, les programmations, les capteurs voilà, pourquoi nous devons être présent dans l'espace (atmosphère) avec NOS ballons.
L'activité "ballons-radioamateurs" en France date déjà des années 60. Elle a connu un certain succès, mais ne pouvait pas continuer sans l'utilisation de composants légers et programmables. Elle n'a pas suivi le virage pris par les activités spatiales. (circuits intégrés). Elle s'est donc éteinte !
En 1995 il y a eu un retour vers les activités "ballons-radioamateurs" en liaison avec les activités des pionniers des "ballons pour l'école" avec le CNES.
Mais cette coopération qui a été amorcée a tournée court en raison de la publicité faite par les radioamateurs pour des projets qui n'étaient pas les leurs mais qui apparaissaient comme tels.
17 ans après, nous voyons apparaître des projets en collaboration entre deux ou trois partenaires, mais le "cahier des charges" n'est pas établi en commun et reste une émanation du CNES, qui a son propre concept sur les activités des ballons écoles, c'est tout à fait normal.
Une solution pour les radioamateurs, est de suivre leur propre "concept" et leur propre "cahier des charges".
C'est ce que font TOUS LES PAYS de techniciens comme les USA, le QUEBEC, l' Angleterre, l' Allemagne et bien d'autres pays. Et ce sont des RADIOAMATEURS qui font tout de A jusqu'à Z !
Il faut définir un "cahier des charges" pour l'activité "ballons-radioamateurs" et un "concept" qui tient la route.
Une première série d'articles avaient été édités dans la revue Radio REF, mais par ignorance, de certaines personnes, il n'a pas été possible de continuer à bâtir ces deux points importants ensemble.
--- CONCEPT.
---CAHIER DES CHARGES.
Ce retard en ce qui concerne la France pourrait être comblé, si une volonté de créer un avenir dans ce domaine verrait le jour. D'où l'importance de la communication et de l'entente entre radioamateurs.
Entre parenthèses, le radioamateurisme en France traverse une "crise" (de croissance, je l’espère et non pas de déclin comme les éternels détracteurs le diffusent abondamment), il a un travail considérable à faire pour rétablir le concept même de la radio d'amateur*. Par conséquent de rétablir les concepts des relais radioamateurs* et le concept des satellites radioamateurs*.
Des divergences sont énormes dans ces deux domaines d'activités et bien sur dans l'activité en devenir des ballons radioamateurs*. Nous ajouterons également le même manque de concept dans le domaine des radiosondes* qui a un rapport étroit avec celui de la radio d'amateur. Voir TVA, TSF...
Pour revenir à la météorologie*, les radioamateurs peuvent contribuer à des études sur le réchauffement de la Planète. Il y a matière à travailler avec des partenaires spécialisés et le CNES.
Contrairement à ce que prétendent les détracteurs et apôtres du déclin, vu le travail qu'il y a à faire, il est inadmissible qu'on laisse perdurer et qu'on entretienne cette croyance en France. Elle est formidablement ancrée dans tous les esprits, y compris ceux des responsables d'associations !
Nous devons inventer, innover, créer, expérimenter, réaliser, construire avec notre hobby et ne pas devenir uniquement une "réserve d'opérateurs" pour temps de guerre ou de catastrophes.
La situation météorologique va changer prochainement d'après les prévisions à plusieurs jours.
Voici quelques schémas simplifiés qui montrent l'évolution probable:
CAS n° 1 :
Des dépressions au Nord (en bleu) d'une ligne des vents Ouest-Est ( Courant Jet ). Entre ces dépressions, une zone de calme car mouvements contraires (en rouge). Au Sud, un anticyclone amenant un air tempéré et en addition avec les courants marins du Gulf stream, d'où les températures anormalement élevées pour un hiver.
CAS n°2 :
Actuellement, un basculement se produit qui peut être expliqué par la défaillance de l'anticyclone ou par la poussée de la dépression ? Conséquence : une partie de l' Europe de l' Est se retrouve dans le froid !
CAS n°3 :
Image sur http://www.wetterzentrale.de/ A noter, la descente de froid côté du Labrador !
Les radiosondes permettent de suivre les vents et d'avoir une idée de la situation météo pour nous autres amateurs.
Les lâchers de "ballons-radioamateurs" doivent se préparer en fonction d'un point de départ et d'un point d'arrivée pour la récupération certaine après avoir fait des prévisions.
Celles ci sont plus précises en utilisant les données sur les vents les plus proches de la période du vol.
Il n'est pas possible de faire mieux que H-6.
Les lâchers des radiosondes se font à des heures fixes et parfois en fonction des circonstances météo.
Leur récupération n'est pas importante pour le lanceur qui ne cherche que les données météo du vol.
Le ballon-radioamateur doit pouvoir se poser à tout moment par action télécommandée à distance.
Les données sur la trajectoire sont obtenues au fur et à mesure du vol. Les prévisions de la trajectoire restante sont faites en temps réel au cours du vol.
Le déclenchement de la trajectoire de descente se fera de façon, à trouver une zone de "touchdown" en toute sécurité en dehors de tout obstacle majeur et pour faciliter la récupération.
En fait, le concept est que l'opérateur ou "pilote" se trouve au sol et qu'il agit sur la trajectoire du ballon, en fonction des données que celui ci lui transmet par radio.
On peut parler d'aérostation automatique. Un aérostat peut être piloté par une personne à bord ou au sol.
Cette navigation est très sure si on tient compte des facteurs suivants :
--- les vents : force et direction en prévision et réel au temps t.
--- la position dans l'espace par GPS embarqué.
--- les actions sur le volume de l'enveloppe et la masse totale. (montée et descente).
--- la cartographie et la trajectoire en prévision et en temps réel, avec le point de chute en prévision à tout moment du vol.
* relais radioamateurs : permettre les communications entre les lieux de catastrophes et les secours. Pas utile aux radioamateurs de type "loisir" !
* radioamateur : opérateur susceptible d'être mobilisé pour servir les autorités en cas de besoin.
Ceux qui ne sont pas dans cette catégorie, ne font QUE des activités de "loisirs".
* satellites amateurs : aucun intérêt pédagogique, pour les satellites "éducatifs", seuls les gros satellites genre pro et très chers sont valables, alors comme on a pas d'argent en France, on ne fait plus rien !
* ballons-radioamateurs : aucun intérêt pédagogique, ce n'est pas de la radio !
* radiosondes : boîte météo, qui faut aller chercher dans la nature pour s'entrainer à la goniomètrie, en cas d'exercice ou de crash d'aéronef. Aucun intérêt pédagogique.
* météorologie : Météofrance fait ça très bien alors aucun intérêt pédagogique.
Enfin c'est juste mon avis...
73 Alain F6AGV
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