Que se passe-t-il dans la région du Labrador ?
Nous assistons en permanence à l'apparition de dépressions juste dans cette région de l' Atlantique Nord.
Il s'agit d'un point froid caractéristique, mais il n' y a pas que la température qui intervient dans ce phénomène météorologique. Lire l'article plus bas.
Voici le schéma actuel dans la zone entre le Labrador et l' Europe de l' Ouest :
Elles s'amplifient et occupent toute la surface de l' Atlantique Nord, avec des vents parfois très violents.
La tendance est un glissement vers l' Est pour une position en 2.
Les dépressions en 1 ou en 2, sont accompagnées de fronts chauds ou froids F qui s'enroulent autour du noyau des dépressions dans le sens anti-horaire.
Les bulletins météo se ressemblent tous, avec la fameuse expression : " une nouvelle perturbation arrive sur la Bretagne...".
En fait, il s'agit de fronts générés par les alternances de masses d'air froides au Nord et plus chaudes au Sud.
Quelles sont les conclusions à ce temps que nous connaissons depuis quelques mois ?
Nous avons constaté une prédominance de couvertures nuageuses denses, suivis de ciels de traîne avec parfois quelques rayons de soleil entre les nuages !
Ces contrastes entre les zones de températures différentes sont à l'origine de la formation des fronts et des précipitations: de pluie (parfois très fortes) et/ou de neige (parfois très abondantes).
Actuellement un courant de masses d'air se forme dans le sens Est-Ouest qui déplace l'air froid issu du pôle Nord, des régions scandinaves très froides, de l' Allemagne, de la Pologne et de la Russie qui connaissent les chutes de neige abondantes. Les frontières de l' Est de la France seront concernées par cette arrivée d'air froid et les chutes de neige.
Commentaire de Alain F6AGV
Lire l'article en rapport :
De nouvelles données à prendre en compte dans les modèles de prévision du changement climatique
L’océan est le principal réservoir qui modère l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère, facteur principal du réchauffement climatique. La compréhension des mécanismes à l’origine du stockage du CO2 dans l’océan est donc essentielle pour mieux prévoir l’évolution du climat. La revue Nature Geoscience publie cette semaine les résultats1 des travaux menés par une équipe de chercheurs franco-espagnole (CNRS, Ifremer2et Instituto de Investigaciones Marinas, CSIC3). Ceux-ci ont mis en évidence le lien entre le ralentissement du « tapis roulant » océanique, qui transporte en surface les eaux chaudes vers les hautes latitudes et en profondeur les eaux froides vers le sud, et la réduction de l’absorption du carbone anthropique dans l’Atlantique nord entre 1997 et 2006.
La suite sur ce lien :
http://www.science.gouv.fr/fr/actualites/bdd/res/4842/stockage-du-co2-dans-l-ocean/
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