Etudes
des ANTENNES
121.375,
137.950, 403, 406, 434.300,
Ce
travail consiste à définir une antenne à partir du logiciel
MMANA-GAL, dans l’objectif de pouvoir la comparer avec d’autres,
de l’améliorer ou de la construire. Les dimensions de départ
peuvent être celles d’une antenne existante.
D’emblée,
je conseille de commencer par la maîtrise de ce logiciel. Il va
apparaître le fait, que toute modification même minime
se
traduit par un changement de la géométrie, en clair les brins
d’antenne seront plus ou moins longs, ils seront positionnés
différemment sur le boom. Il faut être certain, d’avoir bien
paramétré MMANA, pour envisager une réalisation. Une bonne idée
serait de commencer par faire une antenne prototype, avec un boom
sacrifié pour cet usage ou en bois ?
Les
étapes incontournables sont pour chaque étude :
---
« éditer » les dimensions des éléments, réflecteur,
radiateurs et directeurs. Y compris le diamètre des brins, la forme
du radiateur : dipôle ou trombone, l’impédance du coaxial,
la nature du matériau : cuivre ou alu, Faire le choix entre
l’antenne dans un espace libre ou en position réelle par rapport
au sol. Commencer par l’antenne idéale.
---
« lancer » les calculs, et vérifier les caractéristiques
principales, gain, rapport AV/AR, ROS, angle d’ouverture.
---
« optimiser » les calculs, pour améliorer les
caractéristiques de l’antenne, suivant le paramètre à
privilégier. (gain, AV/AR...).
---
« examiner » les lobes dans les plans H et V :
est-ce satisfaisant ? Il y a une différence entre une antenne
« pointue » ou « large », c’est selon
l’utilisation souhaitée.
ANTENNES
pour la récupération des radiosondes ou des balises aviation :
Ce
genre d’antenne doit satisfaire aux critères suivants :
légèreté,
maniabilité (manche), angle d’ouverture, très bon rapport
avant/arrière et réception atténuée sur présentation des
pointes.
Méthode
d’utilisation d’une antenne :
Après
s’être rendu dans la zone de réception probable, ou sur un
« point haut » :
1---
dégrossir le repérage avec un 360° (rotations de l’antenne sur
un tour complet), le récepteur étant dans la main.
Le
contrôle se fait auditivement (niveau du squelch à zéro), et/ou
par observation du vumètre ou bargraph.
Pour
cela se dégager des obstacles le plus possible, arbres, bâtiments,
lignes électriques, creux du terrain, lisière de bois ou forêt,
véhicules… tunnel !
L’axe
de direction de la source est trouvé à partir du rapport AV/AR.
Recommencer
éventuellement, pour lever le doute. Est-ce de ce côté ou à
l’opposé ?
Au
besoin, atténuer le signal d’ entrée du récepteur, car une
saturation ne permet pas de mettre en évidence une direction.
Même
niveau sonore, même vumètre ou bargraph « à fond ».
Quand le doute est levé après vérifications,
prendre
un repère visuel, assez lointain mais pas trop éloigné, puisqu’on
est susceptible de s’y rendre.
Une
étoile, ou la Lune ne sont pas des bons repères… Ils sont utiles
pour réaliser dans quel sens on se dirige.
2---
affiner le repérage de la direction, à l’aide du lobe principal
de l’antenne. Il est intéressant de connaître la forme du lobe,
son angle d’ouverture et les formes des lobes secondaires. En
examinant, les documents de l’étude, et en pratiquant beaucoup de
repérages sur tous les terrains, pour connaître « son
antenne ».
La
direction de la source étant dégrossie, et repérée visuellement
avec par exemple, un détail du paysage, le lobe étant arrondi et
non pointu, il ne sera pas possible d’avoir une précision
suffisante pour sortir finalement une boussole de sa poche !
Il
faut déplacer l’antenne suivant la meilleure polarisation, (une
des deux, produit une atténuation) à droite et ensuite à gauche de
la direction dégrossie, et à chaque fois repérer les directions de
forte atténuation du signal de la source ou sa perte.
La
bonne direction se trouve entre les deux repères visuels. Si pas de
repères, estimez les angles. (ou les mesurer).
A
noter que ce repérage peut se faire avec n’importe quelle antenne
mais l’angle sera quand même fonction du lobe.
Comme
précédemment, une saturation du récepteur ne permets pas cette
recherche, il faut atténuer le signal ou s’éloigner de la source.
Voir
les traits rouges et bleus sur les documents des lobes principaux.
Les
rouges sont à – 3db et les bleus à – 10db.
Une
fois l’angle mis en évidence, prendre la moitié de l’angle et
avec un repère visuel, relever la direction avec la boussole.
La
méthode la plus rapide, est de porter un tracé sur la carte IGN ou
la photocopie de la vue satellite qui est encore plus détaillée car
ce ne sont plus des symboles graphiques mais de vrais images.
Attention,
quand même aux échelles des cartes ou des vues satellites, et
éviter de partir tout de suite dans la première direction trouvée !
La
source peut s’avérer distante de plusieurs centaines de mètres ou
même des kilomètres.
La
logique veut qu’il faut recommencer un 360° sur un autre
emplacement aussi bien dégagé, et accessible en véhicule.
(pas
obligatoirement « tout terrain »).
Une
seconde droite tracée sur la carte, recoupe la première et le lieu
où se trouve la source est pratiquement localisé.
Par
prudence, il est possible de faire un dernier 360°, histoire de
confirmer, les deux autres, car il faut se méfier des
échos,
des réflexions sur les arbres, ou le relief. Savoir que parcourir 1
seul kilomètre peut demander 15 minutes en terrain
plat
sans obstacle. Déjà 30 minutes au mieux, aller et retour. Obstacles
imprévus, ruisseaux, clôtures électriques…
L’allure
peut descendre dans certains cas à 10 mètres par heure, dans les
ronces !
Quand
les droites ne se recoupent pas, c’est que la source est très
éloignée des positions de repérage.
Il
faut s’assurer que le signal reçu est bien celui de la source qui
est recherchée. Des émissions semblables peuvent apporter une grave
confusion et il est bon, d’identifier la « signature sonore
de l’émetteur » recherché. Des pylônes de communications
radio, émettent des signaux numériques qui peuvent ressembler à
ceux de la source recherchée ! (trames ascii). Les puissances
sont très fortes, et la portée est énorme.
Toutes
sortes d’émissions peuvent exister, et des harmoniques… des
focalisations des ondes ou des transmissions de signaux par les
lignes aériennes ou des transformateurs qui rayonnent, des émissions
industrielles…
Des
cas à considérer pour la récupération :
A---
la
source n’émet pas sa position GPS.
Dans
ce cas, appliquez la méthode ci-dessus avec l’antenne dans une
main et le récepteur dans l’autre main.
Il
faut juste savoir quelle serait la zone de chute probable et s’y
rendre. Une réception peut se faire, en roulant dans le véhicule
de
recherche, avec une antenne magnétique sur le toit. Quand le signal
est audible, faire une halte 360°.
Quand
le signal est inaudible, il vaut mieux s’arrêter sur un endroit
très bien dégagé et sur les hauteurs.
B---
la position de l’objet est transmise par une carte GSM embarquée,
et il envoie un SMS vers un numéro de téléphone mais la précision
n’est pas suffisante. Revenir à la méthode étant dans la zone
probable.
C---
la
source émet sa position GPS,
mais
pas de moyen de décodage pendant les recherches :
partir
avec un point de chute probable sur une carte ou une vue satellite
photocopiée, GPS du véhicule à bord.
D---
la source émet sa position GPS, et décodage de la position dans le
véhicule pendant les recherches.
E---
la source émet sa position GPS, et un correspondant transmet la
position à distance, par radio ou par téléphone.
F---
la source émet sa position GPS, et décodage de la position sur le
terrain, avec cartographie précise.
G---
même situation mais partir avec un GPS personnel pour se situer par
rapport à la source, sur cartographie précise.
H---
Cartographie avec la position personnelle et celles des autres
chercheurs et éventuellement celle de la source en mouvement
ou
fixe…
Source : BHAF (ANTENNES 121-137-403-406-434 V2)
From : Alain F6AGV 5- 2017
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