Cette fenêtre est la toute dernière valide avec les voyants VERTS, seul le premier en haut est erroné mais les autres sont plus importants. J'ai été vérifier dans le fichier texte groundtrack qui archive les données de la trajectoire.
Donc, ce qui est intéressant à noter : si vous n'avez pas les coordonnées du point au sol !
altitude du dernier point connu (par vous même) : 192 m
vitesse de descente en m/s : -1,9 m/s
LATITUDE & LONGITUDE de ce point : 50.73299 N & 2.36164 E
(le GPS résiduel est à 1 m : donc excellent !)
Vitesse horizontale du vent sur ce point uniquement : 5,5 m/s
Direction du vent : d'où vient le vent ( en météo, on ne donne pas où va le vent mais d'où il vient )
269° --> -180° --> 89°
Utilisez google earth pour visualiser le terrain et l'outil "règle" avec l'origine DPC et le trait sera de longueur 556 m au 89°.
556 m c'est la distance entre le DPC sur la carte et le point de chute supposé, ça reste une prévision car en procédant comme ceci, on suppose que la direction et la force du vent horizontal n'ont pas changé. Mais au plus l'altitude sera faible, (ici 192 m) au plus on a une chance d'avoir de la précision.
Celle ci devient illusoire, quand l'altitude est forte et/ou quand le vent est fort et variable. L'angle de la descente doit être le plus proche de la verticale, pour une précision absolue. Ce cas est théorique, mais pas impossible. On conçoit que si cet angle est faible avec une radiosonde se déplaçant vite en rasant le sol et à partir de plusieurs milliers de mètres, la précision ne sera pas bonne.
On ne disposera alors que d'une simple indication pour une zone d'impact très large.
On a déjà vu des radiosondes prendre des directions inattendues en dessous du DPC !
Le fichier READY qui nous donne les vents ne peut pas faire des relevés très proches du sol !
Le seul moyen pour s'en sortir, ce serait de faire des mesures nous même dans la zone supposée de chute avec un mini ballon ou un drone? On pourrait aussi tracer la trajectoire connue postérieure au DPC, et en déduire son prolongement par calcul et graphisme (ce que fait SONDEMONITOR avec le petit cercle rose qui se promène constamment devant la trace de la RS, mais l'incertitude reste !
Pour illustrer mon propos, ci-dessus, vous pouvez voir un bel exemple de la complexité d'une descente dans les derniers mètres.
La RS allait droit vers la zone des marais de St-Omer ! Par "miracle" l'atmosphère au sol n'était pas stable et on en a la preuve, avec le changement de direction, une petite boucle et plusieurs courbes vers le Sud-Est...
Comme on ne peut pas toujours avoir de la précision SAUF quand on a les coordonnées du point d'impact ("touchdown"), une chasse "BIO" peut s'envisager.
La chasse "BIO" peut commencer à partir du DPC (en général) ou un autre point pas trop éloigné, et surtout pas décidé au hasard ! On peut la commencer en quittant le véhicule de chasse ("chase car"). Mais surtout pas aux points des prévisions à H-36 ou H-24 comme je l'ai déjà vu en live !
Il y a des chasseurs et des "chasseurs" ? Voir les "inconnus" !
Vous savez que si le véhicule est équipé APRS, il est possible de le suivre sur une application GOOGLE, et j'étais sidéré de voir un chasseur se rendre au point H-36, faire une gonio, et n’entendant rien, repartir chez lui !!! Il aurait pu, capter la RS en live, ou se diriger vers un point prévision H-12 ou mieux H-6....
A la prochaine RS41,
Posez moi des questions, si ce n'est pas trop clair ?
Attention : le fil nylon fait bien 50 mètres à bobiner, ça prend du temps ! Dans l'ordre, vous avez le parachute, les suspentes (évaluer l'efficacité du parachute), le latex avec le fil qui rentre dedans, l'enrouleur, 50 mètres de fil très fin, et au bout la RS41 !
Le mieux serait de prendre la RS41, dans sa position d'impact (faire des photos), de couper le fil.
Et de retourner au parachute pour enrouler le fil qui devrait venir sans problème...
Au besoin, séparez l'enrouleur du manchon. Voir ci-dessus.
73 Alain F6AGV
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