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mardi 27 septembre 2011

RS92SGPA du 270911 à 0Z vol modéle qualifié de normal !

La prévision à H-12 ne donnait pas ce point de chute. Il faut savoir que sur une période de courte durée, même inférieure à 3 heures, les directions des vents peuvent changer dans un sens ou dans l'autre.

Et il n'y a pas que les directions des vents, il y a aussi les forces des vents, plus forts ou moins forts.

Ajoutez à cela, les impondérables non prévisibles comme l'altitude d'éclatement, et l'efficacité du parachute plus ou moins bien ouvert avec les suspentes (ficelles) torsadées qui resserrent parfois les pétales du parachute et diminuent la surface
de traînée. La masse restante de LATEX influe aussi sur la vitesse de descente.

Le parachute peut être bien ouvert mais la masse restante peut être importante, par exemple 300 grammes pour une
enveloppe de 350 grammes.

Les paramètres des vents du Courant Jet ne sont pas très stables, il suffit de voir le tracé de la trajectoire au dessus de
20 hPa.

Par contre, en cas d'atmosphère stable, les prévisions collent plus à la réalité.
Les décalages ou différences constatées ne sont pas forcément imputables à l'opérateur et à ses compétences.

Une part de hasard intervient toujours dans cette recherche du point de chute prévisionnel.

Deux méthodes de chasse aux ballons:
1. Partir avec son ordi pendant le vol vers la zone prévue mais prudence, il peut y avoir un décalage plus ou moins
grand.
2. Partir sans ordi après le vol, vers la zone de chute (impact).
Tenir compte de l'autonomie des piles, donc de la durée d'émission. Sinon, plus de repérage gonio possible, et
cela finit en repérage visuel pour trouver une aiguille dans la botte de foin.
Deux variantes:

21. L'altitude au dernier point connu (dp2) est de 0 mètres.  Gonio sur distance courte.
22. L'altitude au dp2 est plus ou moins élevée, soit plusieurs dizaines de mètres, ou centaines de mètres.

Dans ce dernier cas, il faut extrapoler connaissant les vitesses et les directions des vents dans les basses couches.
Ce qui n'est pas toujours évident. L'observation sur place pour avoir les bons paramètres de directions et de force, est un bon moyen de faire une extrapolation réussie. Gonio à faire à partir de plusieurs points, pour éviter de crapahuter sur des distances énormes, le chasseur avance à une vitesse faible suivant la nature du terrain. Celle ci peut atteindre des valeurs faibles inférieures à 4 km/h sur route ou chemin.  Faire 2 km dans les broussailles peut prendre 2 heures !

Voici les résultats correspondants à la chasse de ce matin: 

Tout est archivé !  Les fichiers du vol, les fichiers des vents, les vues en copies d'écran, le fichier Google...
La radiosonde sera pesée et rangée avec soin. Une mesure de la tension résiduelle des piles peut être utile. 

 
dp1 avec les voyants rouge:


Situation carte routière ou IGN


La "complète"


Paramètres à l'éclatement


Les vents sont peu connus en haute altitude entre 0 et 20 hPa



Les points d'acquisition GPS sont bien visibles ( vert en montée et rouge en descente par convention). La vitesse de descente passe par un maximum juste après l'éclatement.

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